Songe...(P.V Lyllia)

Ewan était la, dans cette salle de classe totalement vide, planté devant la fenêtre. C'était un dimanche, une belle journée ensoleillée. Tous les élèves était dehors en train de profiter des dernièrs jours de beau temps avant l'hiver. Lui préfèrait rester en retrait durant cette période de la journée. Il préfèrer rester seul ici et les observer. Il aimait tant observer les gens!

Il soupira puis ne put s'empécher de retenir un léger sourire en voyant a quel point les gens pouvaient avoir l'air stupide!

Lyllia avait longuement déambulé dans les couloirs. Depuis le matin, elle marchait comme cela sans savoir où elle allait se laissant guider par son intuition. Ils n’y avaient que quelques élèves qui s’existaient dans les couloirs et le restant étaient tous probablement dehors. Tant qu’elle, elle avait été suffisamment dehors. Ce qu’elle avait besoin, c’était de s’asseoir à quelque part avant que sa tête n’explose.

Depuis ce matin là, sa tête semblait être une bombe à retardement. Elle avait beau se reposer, cette fois, rien à faire. C’est à ce moment qu’elle vit une porte de classe ouverte. En plein ce qu’elle avait besoin. Un peu de calme.

« Tiens tiens, une classe oublié… Je vais en profité un peu… »

C’est une main plaquée contre sa tempe, les yeux à demi fermés, qu’elle poussa la porte et entra dans la classe. Elle ne s’aperçut pas toute suite de la présence du garçon, ce n’est que bien après de s’être assise à un pupitre, qu’elle avait posé sa tête sur ses bras qu’elle le vu. Elle fronça les sourcils. Elle croyait l’avoir déjà vu... Mais la question qui lui venait présentement c’était pour quel raison qu’il était assis à la fenêtre…? Peut-être voulait-il s’enfermer lui aussi de tout ce merdier qui se passait dans les couloirs?

Pour l’instant, elle reposait sa tête et c’est tout à ce qu’elle penserait.

Ewan sentit quelqu'un approcher de la salle de classe, puis finalement y rentrer. Il écouta le bruit des pas, une fille...il se retourna. C'était une fille de Serpentard, il l'avait vu quelques fois, lui avait surement adressé quelques mots, mais sans plus. Il la regarda un moment sans rien dire, puis finalement il lui adressa un signe de tête par politesse.

-Bonjour...

Sa solitude maintenant brisé, il se rassit, mais pour faire face à la jeune fille. Sa présence ne la dérangeait pas plus que ça, mais il ne savait pas vraiment que faire...Il resta un moment sans rien dire puis demanda:

-Tu vas bien...? Tu as besoin de quelque chose?

Elle semblait être souffrante, une migraine, un coup de fatigue, ou quelque chose comme ça...Peut-être pourrait-il aussi lui donner un coup de main...

-Ou tu veux que je te laisse peut-être...

Entre camarades de maisons on pouvait bien s'entraider un peu..!

Elle ne su quoi dire sur le moment. Elle n’avait pas l’habitude de se faire plaindre. Habituellement, elle évitait les gens lorsqu’elle souffrait de quoique se soit. Peut-être justement parce qu’elle ne savait jamais quoi répondre lorsque l’on la regardait de cette façon. Elle ne savait jamais ce que les gens pensaient à ce moment précis. Elle ne savait jamais le fond de leur pensée. « Pitié? ». C’était la seule chose qui lui venait en tête depuis des années et Dieu sait combien elle détestait cela. Mais ce garçon n’avait pas été odieux alors elle n’avait pas de raison de l’être à son tour.

- Heu.. Non, ça va. Bégaya-t-elle incertaine de sa réaction.

De plus, c’était elle qui l’envahissait, c’était peut-être à elle de quitter. Mais il ne semblait pas si dérangé par sa présence. Cependant, elle avait appris avec le temps de ne jamais juger par les apparences. Il pouvait semblé à quelqu'un de civilisé pour un moment et le suivant, il pourrait être complètement différent. C’était toujours ainsi avec les gens, ils cachent tous leur vraie nature.

Alors elle vu son insigne alors elle comprit pourquoi il lui disait quelque chose. Elle l’avait probablement rencontré dans la salle commune de leur même maison ou bien à la grande table.

Elle lui fit un faux sourire, qu’elle voulait de rassurant. Arquant un sourcil, elle continua calmement.

- Peut-être te dérangerais-je?

Ewan la regarda un moment, elle ne semblait pas trop savoir quoi répondre. Et tout ce qu'elle parvint a lui dire était non. Non, elle n'avait pas bsoins d'aide? Ou non, il ne la dérangeait pas. Peu importe...Il verrait bien. Le sourire qu'elle lui adressa sonnait complètement faux, comme tout ces sourires qu'on lui adressait d'ailleur, comme tout les sourires que lui adressait à un étranger. Le sourire qu'il lui rendit en retour n'était pas entièrement faux, pas entièrement vraiment non plus...Il répondit alors:

-Non non, cette salle de classe n'appartient a personne! ...Ou a tout le monde, selon la façon dont tu préfères voir les choses.

Il tentait tant bien que mal de se rémémorer le nom de la jeune fille...Il l'avait souvent vu dans sa salle commune, surement déjà entendu son nom...Mais il ne s'en souvenait pas..Peut-être ne l'avait-il même jamais entendu.

-Ton nom déjà c'est...?

Il préfèrait lui demader, il réfléchirait surement moins inutilement étant donné qu'il ne le connaissait probablement pas.

Lyllia avait baissé les yeux quelques secondes, elle assimilait ce qu’il venait de dire. Tout dépendait de la façon que l’on avait à voir les choses. Et c’était complètement vrai. Cette phrase qu’il avait sûrement prononcée au hasard avait beaucoup trop de sens dans sa tête à elle. À sa grande surprise, le coin de ses lèvres s’était relevé. Elle adorait les paroles philosophiques. Elle releva donc le regard vers lui, les yeux plissés toujours sous la douleur.

- Rosenbürg. Répondit-elle simplement, sans être froide pour autant.

Elle ne croyait pas le connaître, même si probablement elle l’avait rencontré. Mais elle ne se souvenait pas de lui avoir parler. Ce qui lui rappelait qu’elle non plus elle ne savait pas son nom. Que, il ne pouvait pas se rappeler de son prénom qu’en sachant son nom de famille parce qu’ils ne se connaissaient pas.

- C’est Lyllia mais appel moi Rosenbürg et ça va aller.

Il était rare ceux qu’elle permettait de l’appeler intimement par son nom, parce que pour elle, il fallait le mérité de pouvoir prononcé son pronom, qu’elle détestait tant. Fallait l’avouer, c’était sa mère qui avait choisit un nom aussi rose. Mais valait mieux qu’elle ne pense pas à cette folle, sinon son cerveau allait réellement exploser devant les yeux de ce garçon.

- On ne se connaît pas, pas vrai?

Ewan sourit. Rosenbürg, c'était plutôt bien comme nom. Il fit le tour de la classe du regard comme s'il pouvait peut-être y trouver une réponse à cette question, puis il reposa son regard sur la jeune fille et répondit:

-Hum...À ce que je sache non...Je suis Ewan Rosier, que tu m'appelles Ewan ou Rosier, je m'en fou complètement. Mais je me souviens que l'on c'est croisés de nombreuses fois dans la salle commune et les couloirs.

Peut-être Lyllia ne s'en souvenait pas, mais Ewan avait une exellente mémoire pour retenir les visages. Enfin, pour retenir n'importe quoi au fond. Et puis qu'elle l'appelle de la manière dont elle le voulait, ça ne le dérangeait absolument pas, nombre de ses amis proches l'appellait Rosier, et des gens qu'il ne connaissait pas plus que ça aussi, alors que certain inconnus l'appellaient aussi Ewan, et vive versa. Un nom et un prénom était fait pour s'utiliser.

-Tu es en sixième année je suppose?

C'était probablement cela, elle semblait vielle, parmis les élèves les plus âgés de l'école puis il ne l'avait dans aucun de ses cours. Elle était donc forcément en sixième année...À moins qu'elle ne parraisse un peu plus vielle qu'elle en l'était vraiment et qu''elle soit en fait en 5 ou 4 ème année...Mais il en doutait fortement. Il secoua vivement la tête pour ce sortir de cette réfléction sans fin puis il reporta son attention sur sa camarade de maison.